Team OCEAN

Après la Solo Méd qu’est-ce que tu as privilégié dans ta préparation ?

Tant pour le mental que pour le physique, je pense que j’avais besoin de repos. J’ai eu une année très prenante, ce n’est pas toujours évident de jongler entre ton métier à terre et celui en mer.
J’en ai donc profité pour m’octroyer quelques jours de vacances pendant lesquelles j’ai fais pas mal de sport en tout genre : surf, vélo, course à pieds… des sports d’endurance pour garder la forme.

Que t’apportent les entraînements avec Jean-Claude Perrin ?

En raison du manque de temps, nous nous voyons très peu, environ une fois par mois. Je pense que Jean-Claude nous apporte beaucoup en terme de conseils, il a une aisance incroyable à organiser ses séances, nous faire faire des exercices en fonction du type de bateau sur lequel on navigue… Ensuite c’est à nous d’exploiter ces exercices au maximum dans notre préparation quotidienne.

Qu’est-ce-qui est le plus important : le physique ou le mental ?

Les deux évidemment mais sur une course comme la solitaire si le mental ne suit pas rien ne va ! Il faut être constamment à 100%, savoir se reposer pour mieux revenir… Et puis, les étapes promettent d’être assez tactiques, le plus dur c’est de rester calme et de ne pas perdre son sang-froid quand ça ne marche pas.

Ton Figaro est resté quelques semaines en chantier, qu’avez-vous fait ?

Effectivement, quelques temps après la Solo Méditerranée, nous avons sorti le bateau de l’eau pour faire un check-up complet. Ce fut une course éprouvante tant pour Brossard que pour moi ! Comme nous avions un peu de temps, nous en avons donc profité pour améliorer les appendices et optimiser les voiles avec notre voilier « All Purpose ». Pierre Bourlier, mon préparateur a fait du super boulot, nous avons navigué il y a quelques jours : le bateau fonctionne à merveille !

Justement, parles-nous de ta rencontre avec Pierre :

On se connait depuis très longtemps, on faisait de la planche ensemble à l’école de voile de St Brieuc. Quand par hasard, il a postulé pour le poste de préparateur, je n’ai pas hésité une seconde ! Je sais qu’humainement ça le fait entre nous et même si il débute dans le métier, je lui ai tout de suite fait confiance. Il me suit sur les courses, c’est indispensable pour moi d’être épaulé tant techniquement que mentalement. La performance passe aussi par lui car toute la préparation du bateau dépend de lui en fonction de ce que je lui demande. Et ce qu’il fait, il le fait bien !